Une bonne cinquantaine de personnes est venue dialoguer avec Jean-Yves FRABOULET et Nathalie HERSANT, hier soir, à la salle de la Cressonnière à Saint-Barthélemy. Preuve s’il en est que leur campagne de terrain porte ses fruits.
Après s’être présenté l’un et l’autre, Jean-Yves FRABOULET a tracé les grandes lignes de son programme qui s’inscrit dans le cadre de la majorité départementale. Il a précisé que si son appartenance à l’UMP n’est pas mise en avant, c’est parce qu’il veut mener une démarche de rassemblement qui dépasse le cadre d’un seul parti, comme en témoigne par exemple le soutien de Christian GILLET qui appartient à la mouvance centriste. Il met en avant trois grands axes : la solidarité, le développement et la proximité. Pour le canton il décline quatre préoccupations majeures : l’emploi, la qualité de la vie, la santé et la dépendance, les insfrastructures routières.
Au moment des questions, il est interpellé sur sa motivation : « il faut y croire » lui dit un participant. Le débat porte sur le profil du conseiller sortant et ses échecs : à la mairie de Saint-Barthélemy, l’absence d’avancement des grands dossiers d’infrastructure, ses pirouettes sur le dossier du traitement des déchets. Jean-Yves FRABOULET s’engage à être très vigilant dans la mise en œuvre du « biopole » et notamment au moment du vote sur le plan départemental d’élimination des déchets.
Il a bien conscience qu’il peut bénéficier du rejet du candidat sortant par une partie des électeurs, notamment à Saint Barthelémy. Mais il veut rester humble dans sa démarche qu’il aborde en position de challenger, mais il est bien déterminé, et il ne sous-estime pas du tout ses chances sur ce canton qui reste pour son courant de pensée une terre de mission. Il veut privilégier une attitude ouverte et de proximité dans les relations avec les habitants, et s’engage à maintenir le contact avec les électeurs une fois élu, et à faire régulièrement des comptes-rendus de son activité au cours du mandat qui lui sera confié.
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